A chacun de devenir responsable.
Depuis 2014, la zone de capture et la technique de pêche doivent figurer sur les étiquettes de tous les produits de la mer, mais il faut aussi à prendre en compte les éléments suivants pour faire son choix :
L’espèce, le lieu et la période de pêche
Pour nous aider dans nos achats de poisson« durable », des ONG comme Greenpeace, le WWF ou Mr Goodfish éditent des guides, par exemple : https://www.greenpeace.fr/poissons-guide-de-consommation-responsable/
Il est recommandé de limiter au maximum sa consommation de thon rouge, raie, cabillaud, espadon, saumon de l’Atlantique, lotte ou poissons des grands fonds comme l’empereur, le flétan et le grenadier. Il faut également éviter les périodes de reproduction de chaque espèce et par exemple ne pas acheter de bar entre mi-mars et fin septembre. Il faut aussi privilégier les poissons de grande taille qui ont atteint leur maturité sexuelle.
Les modes de pêche
Les modes de pêche sont aussi à prendre en compte. Par exemple, Conservas Ortiz utilise la canne pour pêcher le thon et l’on considère que c’est un mode de pêche. La bolinche (filet tournant) déjà cité dans notre article du 4 juillet pour la conserverie jean de Luz, ainsi que les casiers sont aussi de bons modes de pêche durable. La pêche électrique et les filets maillants dérivants sont à bannir et interdits en Europe.
Que pensez de l’aquaculture ?
Est-ce une alternative à la surpêche. Le bar ou le saumon d’élevage sont nourris avec de la farine de poisson souvent à base d’anchois pêchés au Chili. L’utilisation d’antibiotiques n’est pas non plus la bonne solution et les fermes ont un impact négatif sur les écosystèmes.
Plusieurs labels garantissent un poisson issu de la pêche durable, comme le label MSC (Marine Stewardship Council), Friend of the sea, Naturland Wildfish ou le label bio pour l’aquaculture. A vous de faire le bon choix et de lire plus sur ce sujet.